Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires dévoile sa composition
La liste des 18 membres du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), présidé par l’immunologiste Brigitte Autran, a été publiée jeudi au Journal officiel. Sa composition accorde une part importante aux experts de l’approche "santé globale", qui vise à prévenir l’apparition des zoonoses grâce à une meilleure compréhension des liens entre santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes, note Le Monde. Parmi eux, Patrick Giraudoux, spécialiste de l’écologie, de la faune sauvage et de la santé des écosystèmes; le virologue Xavier de Lamballerie, qui étudie l’émergence des pathologies virales; Didier Fontenille, qui s’intéresse à la biologie et au contrôle des moustiques; ainsi que deux vétérinaires: Roger Le Grand, qui a créé un institut consacré aux thérapies innovantes des maladies infectieuses humaines, et Thierry Lefrançois, spécialiste du contrôle des maladies animales tropicales.Cinq cliniciens rejoignent également l'instance: l'infectiologue Xavier Lescure; la spécialiste des maladies infectieuses Denis Malvy; l'urgentiste Julie Contenti; le médecin généraliste Olivier Saint-Lary; et le virologue Bruno Lina. L'instance accueille aussi le modélisateur Simon Cauchemez; Fabrice Carrat, expert en épidémiologie clinique, et Rémy Slama, spécialiste d’épidémiologie environnementale. Le Covars bénéficiera en outre de l’expertise d’une démographe, Annabel Desgrées du Loû, et d’une spécialiste des politiques de santé publique, Mélanie Heard. Enfin, trois représentantes d’associations lui prêteront leurs compétences: Céline Offerlé (TRT5-CHV); Véronique Loyer (Alliance nationale des associations en milieu de santé) et Yvanie Caillé (Renaloo). "Je vais jouer le rôle de courroie de transmission entre le terrain, les associations et le comité", explique cette dernière au Parisien. "L’idée est de faire remonter un certain nombre d’informations sur la façon dont ça se passe concrètement pour les personnes qui sont les plus vulnérables."
(Le Monde; Le Parisien – 30 septembre 2022)