Plan cancer: d'importants "progrès", mais des points encore "perfectibles"
Le troisième plan cancer lancé en 2014 a permis d'importants "progrès" dans la lutte contre cette maladie, notamment dans le domaine de l'éducation à la santé, du dépistage et de la prévention, s'est félicité mardi l'Elysée, lors d'une réunion sur les avancées du plan, organisée en présence de François Hollande. Certains points demeurent cependant "perfectibles", à commencer par l'"équité d'accès aux soins". "Il y a eu des progrès thérapeutiques considérables" mais "la prise en charge sociale du cancer traîne un peu par rapport à la prise en charge médicale", a observé Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer. Le ministère de la Santé a par ailleurs profité de l'occasion pour annoncer que les parents d'enfants atteints d'un cancer pourraient désormais percevoir l'allocation enfant malade "dans les quinze premiers jours suivant le diagnostic". Une façon d'améliorer leur soutien toujours jugé insuffisant par les associations. Norbert Ifrah, président de l'Institut national du cancer (INCa), a enfin indiqué que le dépistage organisé du cancer du col de l'utérus devrait être mis en place sur tout le territoire au "début 2018". Ce dépistage est actuellement expérimenté dans 13 départements.