Les candidats à la présidentielle plébiscitent l'e-santé contre les déserts médicaux

A l'occasion d'un débat à l'Académie nationale de médecine, les représentations de quatre des principaux candidats à la présidentielle ont débattu des solutions à mettre en place pour s'attaquer aux déserts médicaux. Outre un certain consensus autour de l'exercice groupe, sous la forme de maisons de santé pluridisciplinaires pour Emmanuel Macron, Benoit Hamon et François Fillon et de centres de santé pluridisciplinaires pour Jean-Luc Mélenchon, les candidats misent sur le développement de la santé numérique. Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône et représentante du candidat LR, prône un "déblocage économique de la télémédecine", qui actuellement ne couvre pas toutes les maladies chroniques, pour que cette pratique soit étendue sur tout le territoire d'ici à la fin du quinquennat. Nicolas Leblanc, porte-parole de Benoît Hamon, mise également sur la diffusion des expérimentations dans tous les territoires notamment en e-santé, un levier d'une politique de santé efficace. "Le numérique implique d'importants investissements", reconnaît-il.