Le patient, au centre de la nouvelle version du DMP
Après treize ans d'errance et un coût d'un demi-milliard d'€ pour seulement 600.000 dossiers créés, le dossier médical personnel, devenu partagé (DMP), est de retour, sous le contrôle cette fois de l'Assurance-maladie. Une phase pilote a en effet démarré en décembre dans neuf départements, pour une généralisation possible en 2019, indique Le Figaro. L'objectif est toujours le même: regrouper les informations de santé d'un malade (prescriptions, allergies, résultats d'analyses, radios, etc.) au sein d'un dossier électronique, afin de faciliter les échanges entre les professionnels de santé dans le cadre du parcours de soins. C'est aussi un gage de meilleure qualité de soins pour les patients et d'économies (notamment en évitant les actes redondants) pour la collectivité. Mais cette fois, c'est aux patients de prendre l'initiative, évitant ainsi aux médecins une nouvelle démarche administrative. L'inscription se fait en ligne (sur le site mon-dmp.fr), grâce à la carte vitale et un code envoyé par la caisse d'Asssurance-maladie. Les patients peuvent également ajouter des documents ou informations utiles pour les médecins, tout en restreignant leur accès à certains professionnels. Et visualiser les informations contenues à l'aide d'une application sécurisée. Autre innovation: pour éviter que le dossier ne reste vide une fois créé, il sera alimenté automatiquement par les données de remboursement de l'Assurance-maladie des douze derniers mois.