L'Ordre des pharmaciens renonce à l'idée d'une clause de conscience

"L'article relatif à l'introduction d'une possible clause de conscience, dont la consultation avait été suspendue pendant l'été 2016, n'a pas été retenu et ne figure donc pas dans le projet" de nouveau code de déontologie, écrit dans un communiqué le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens à l'issue d'une réunion de son conseil national. Selon le ministère des Droits des Femmes, cette clause aurait ouvert le droit aux pharmaciens de refuser de délivrer la contraception, la contraception d'urgence, etc. Une interprétation rejetée par Isabelle Adenot, présidente de l'Ordre, qui assure que cette clause n'aurait concerné que la fin de vie, rappelle Le Quotidien du Pharmacien. Le débat reste toutefois vif au sein de la profession. Selon une enquête menée par Occurrence Healthcare auprès de 410 titulaires d'officine, 51% des titulaires estiment que "les pharmaciens d'officine devraient pouvoir disposer d'une clause de conscience", tandis qu'ils sont 41 % à "ne pas souhaiter de clause de conscience pour la profession". Le projet de nouveau code de déontologie présente par ailleurs différentes propositions portant sur la publicité, la communication et l'information des officines, que détaille Le Moniteur des Pharmacies.