"Au ministère de la Santé, des dossiers sensibles, une transition délicate"

Le Monde détaille les nombreux défis qui attendent la ministre de la Santé Catherine Vautrin. Deux dossiers sont ouverts: le doublement des franchises médicales et la prolongation de l'autorisation de travail des praticiens à diplôme étranger hors UE, qui n'ont pas encore validé les épreuves de vérification des connaissances. Au-delà, sa parole dans le domaine est encore rare. Et elle le restera jusqu’au discours de politique générale du Premier ministre, Gabriel Attal, le 30 janvier, fait-on savoir dans son entourage. À cette date devrait aussi être annoncé le nom d’un ministre délégué, poste pour lequel Agnès Pannier-Runacher est pressentie. Après, elle devra reprendre les nombreux dossiers à l’arrêt depuis la démission de l’ancien ministre Aurélien Rousseau, en décembre: chantier de l’attractivité du métier de praticien hospitalier, manque d’infirmiers, pédiatrie en crise, budget insuffisant au regard de l’inflation… D’autres chantiers prennent du retard, comme les négociations conventionnelles entre les syndicats de médecins libéraux et l’Assurance-maladie, avec la très attendue "séance plénière reportée du 25 janvier au 8 février. En dehors de ces dossiers d’ampleur, Catherine Vautrin est aussi attendue sur l'aide médicale d’État (AME) dont la réforme a été annoncée "début 2024" et sur la fin de vie. Du côté de son cabinet, l’arrivée de Georges-François Leclerc, ancien directeur de cabinet de Roselyne Bachelot, a été remarquée. Autres noms déjà connus, Yann Bubien, jusque-là patron du CHU de Bordeaux; et Lucie Ligier, passée par la direction du CHU de Dijon.

(Le Monde – 25 janvier 2024)